Pourquoi une Culotte de Règles ne Coûte Pas Cher ?
Mademoiselle Culotte n’est pas qu’une marque, Mademoiselle Culotte c’est une voix ! Une voix de l’intime féminin. Et aujourd’hui, elle s’exprime sur cette question primordiale : Combien coûte la gestion de ses règles à une femme, tout au long de sa vie ?
S’il est bien un univers dans lequel l’égalité homme-femme n’est pas, c’est celui des menstruations ! Longtemps ignoré et remis en question, le coût menstruel est aujourd’hui sur le devant de la scène. Car oui… avoir ses règles coûte cher en protections jetables !
Nombre d’études ont été faites sur le sujet des protections périodiques, des recherches britanniques pour la plupart. Mais devant des résultats ne permettant pas de se faire une idée claire, Mademoiselle Culotte vous propose un calcul simple du coût des protections jetables, afin que vous puissiez comparer avec les culottes menstruelles lavables. Car oui, les culottes de règles sont économiques ! Voyons plutôt ...
Des études aux résultats assez variés
Les points de fluctuation du coût menstruel
Avant toute investigation, précisons d’abord les points de fluctuation du coût menstruel à l’échelle de la vie d’une femme. En effet, il varie inévitablement en fonction de la nature et des habitudes de vie de cette dernière. Et donc :
- de la quantité de sang perdu ;
- du nombre de protections utilisées ;
- du choix de marque de ces dernières ;
- des périodes d'aménorrhée (grossesses, maladies, prise de contraception en continu ou non) ;
- du prix des consultations gynécologiques ;
- de la prise de médicaments ;
- du recours aux médecines alternatives (ostéopathie, sophrologie, naturopathie, acupuncture…) ;
- de la lingerie et autres draps tachés à renouveler.
1 730 € selon la calculette de la BBC
La BBC a publié en 2017 une calculette, hyper simple d’utilisation puisqu’il suffit d’indiquer son âge et la date de ses premières règles. Ce supercalculateur donne alors immédiatement la somme dépensée en livres en protections périodiques depuis votre puberté. Il n'y a plus qu’à convertir en euros ensuite. Pour toute une vie, le résultat correspond à un coût moyen de 1 550 livres (1 730 euros).
5360 € selon l’association britannique Bloody Good Period
Cette organisation caritative qui défend le droit des femmes et collecte des tampons et serviettes pour les plus démunies, avance une estimation de 4 800 livres (5 360 euros).
23 500 € tout compris selon l’étude du Huffington Post
L’antenne britannique de ce journal gratuit d’origine américaine avance une somme considérable que les Anglaises débourseraient au cours de leur vie à cause de leurs menstruations : plus de 18 000 livres, soit 23 500 euros !
Impressionnant car il englobe beaucoup de paramètres : le coût des protections hygiéniques, certes, mais aussi celui des anti-douleurs, des grignotages, des sous-vêtements neufs renouvelés à cause de fuites... Le tout pour un total annuel de 675 euros.
1 300 € au bas mot, selon l’enquête de la FAGE
Le calcul de la Fédération des Associations Générales Étudiantes se base uniquement sur l'acquisition de serviettes (et non les tampons, plus onéreux encore) dans les enseignes de hard discount . C’est donc le coût le plus bas que l’on puisse estimer. Les étudiantes déboursent 2.78 euros par mois soit 33,36 euros chaque année. À l’échelle de leur 39 ans de menstruations, cela reviendrait à 1 300 euros. Mais peut-on envisager de vivre toute une vie une telle précarité ?
Le coût exorbitant des protections hygiéniques jetables
Dans l'histoire des protections hygiéniques, le jetable est apparu dans les années 50-60 avec l’arrivée des matières pétrochimiques sur le marché. Réalisons donc, qu’avant, les femmes ont traversé les siècles avec des serviettes lavables ! Il est certain qu’en termes de praticité, ce fut une révolution, une liberté bien méritée, suivie de près par celle de la contraception ! Cela rajouta au phénomène de tabou : il n’était plus question alors de se passer de ce type de protection. Intouchable le jetable !
Mais actuellement sonne l’heure du bilan.
Qu’est-ce que la précarité menstruelle ?
D’après une autre enquête de la FAGE (source : Causette du 8 février 2021) menée auprès de plus de plus de 6 000 étudiantes, 13 % d’entre elles se seraient déjà trouvées confrontées à un cruel dilemme : devoir acheter des protections périodiques, au détriment d’un autre produit de première nécessité.
Pire encore, la précarité menstruelle touche aujourd’hui plus de 500 millions de femmes dans le monde, et près de 2 millions en France. Ces estimations proviennent d’un sondage IFOP qui révèle également qu’elle serait susceptible d’en concerner jusqu’à 4,7 millions vivant sous le seuil de pauvreté, sur notre territoire !
Devant un tel constat, la question du coût financier des règles a pris ces dernières années une tournure politique :
- Au 1er janvier 2016, la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) a été baissée à 5,5 % sur les protections périodiques, alors qu’elles étaient jusqu’à présent taxées à 20 % : autant que les produits de luxe. (source : Le Monde du 2 juillet 2019)
- Madame Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, a annoncé ce 23 février 2021 dernier que des protections hygiéniques seraient disponibles gratuitement dans 1 500 distributeurs installés à la rentrée dans les résidences du Crous et les services de santé étudiantes.
Devoir choisir entre un paquet de serviettes et un paquet de pâtes, voilà la réalité de la précarité menstruelle actuelle ! Phénomène contre lequel Mademoiselle Culotte a choisi de lutter en offrant plus qu’un paquet de protections jetables : en vendant des culottes durables à un prix plus juste et en travaillant main dans la main avec les associations étudiantes. Le magazine Marie-France en parle remarquablement.
Coût économique mais aussi écologique et sanitaire
Impact conséquent sur le changement climatique
Les protections féminines ainsi que les couches bébé représentent des tonnes de déchets. Un poids qui coûte cher à la planète cette fois-ci. Épuisement des ressources naturelles, acidification de l’air lors de leur destruction, ces articles à usage unique ont un impact direct sur le changement climatique, et ce tout au long de leur cycle de vie.
Notons qu’un bébé jusqu’à sa propreté, consomme 500 kg de couches jetables usagées. Rien qu’à l’échelle de la France, cela représente près de 500 000 tonnes de déchets par an. Imaginez si l’on ajoute les serviettes hygiéniques des femmes et si l’on étend ces chiffres à l’échelle mondiale …Un bilan carbone intolérable pour un confort tout-à-fait relatif non ?
Effets des substances pétrochimiques sur la peau
Les dérivés pétrochimiques présents dans les protections absorbantes de toutes sortes sont nombreux : substances parfumantes, molécules se formant lors du processus de fabrication (PCB, dioxines, furanes…), lors du blanchiment avec des dérivés du chlore, hydrocarbures utilisés pour les scotch de fermeture, composés organiques volatiles, formaldéhyde, pesticides etc. Ces produits sont non seulement polluants mais ils sont aussi très agressifs pour la peau lors de l’utilisation. Même si aucune preuve n’est encore avancée concernant le lien direct entre port de couches et de protections hygiéniques et effets sanitaires, on ne peut ignorer que certaines de ces substances sont cancérigènes. De plus, nombre de leurs molécules migrent au contact de l’urine ou des sécrétions. Et il est notoire, qu’à minima, leur utilisation prolongée provoque des lésions cutanées.
Investir dans des biens de consommation durables
Un bien de consommation courante est un produit dont la fréquence d'achat par le consommateur est élevée (du pain, du papier hygiénique, de la farine, du sucre...). Les biens de consommation durables sont ceux utilisés sur une période longue (un lave-linge, un réfrigérateur, une voiture...).
Les articles lavables appartiennent à ces deux catégories à partir du moment où ils viennent se substituer à l’usage de leurs équivalents jetables. C’est le cas des cotons réutilisables en cosmétique, lingettes en tissu, couches bébé lavables etc…
Investir n’est plus une notion seulement dédiée à l’achat d’envergure. Investir revient tout simplement à évincer l’usage unique de son quotidien : question de mindset !
Les culottes de règles ne coûtent pas cher : un calcul simple
Donnée n°1 : 38,4 années de 13 cycles menstruels *
L’Institut National d’Études Démographiques (I.N.ED.) nous avance que :
- L'âge des premières règles est de 12,6 ans *, quand la ménopause, elle, intervient en moyenne à 51 ans *
- Une femme a donc ses règles durant 38,4 années *, à compter d'une durée de 5 jours par mois tous les 28 jours *, soit 13 menstruations par an *.
Donnée n° 2 : 97,5 € dépensés * par an pour des protections jetables
Selon une enquête du journal Le Monde, le coût des tampons et serviettes jetables classique serait de 7,50 € par femme et par cycle * soit environ 97,50 € sur un an.
Donnée n°3 : 7 culottes menstruelles pour 7 ans *
Afin de couvrir entièrement sa durée de menstruation, une femme a besoin en moyenne d’un jeu de 7 culottes * : 2 à absorption maxi, 3 médium et 2 light. Et ce lot pourra durer jusqu’à 7 ans si les précautions d’entretien indiquées sont respectées. Ce qui représente au final le coût d’une culotte par an. Soit 20€ chez Mademoiselle Culotte.
1 + 2 + 3 = un total 140 € pour des culottes de règles
contre 682,50 € (97,50 € x 7) … jetés à la poubelle !
* ces chiffres avancés sont des moyennes statistiques
Que ce soit pour notre porte-monnaie ou d’un point de vue sanitaire ou écologique, jeter coûte cher. Choisir les culottes de règles est une solution durable qui convainc de plus en plus de femmes. Une durabilité qui n’ôte rien à leur confort et à leur élégance.
Les essayer n’engage à rien puisque vous pouvez tout à fait les combiner, dans un premier temps, avec vos protections jetables. Mais stop à l’argumentaire outrancier ! C’est à vous que le choix revient ! Vous, femmes concernées, que Mademoiselle Culotte soutient.